Brahim Aglaou
fait partie de cette nouvelle génération de chanteurs
amazighs qui
aspirent à se faire
un nom sur
la scène artistique. Natif d’Ighrem N’gdal Tamsna (Ouarzazate),
il a voulu
dès son jeune
âge et malgré
l’opposition
de ses parents, rejoindre ce milieu qui représente tant
de choses pour lui.
Libé : Pourriez-vous nous parler de vos débuts?
Brahim Aglaou : Dès mon jeune âge. Je ne devais pas avoir plus de dix ans quand j’avais écrit mes premières chansons. Mon père ne voulait pas que je suive cette voie mais que je me consacre à ma scolarité. En 2005, j’ai pu rejoindre le groupe de Noujoum Souss et c’est à partir de cette date que j’ai pu franchir un cap pour me rendre compte que je veux apporter ma petite et modeste contribution à la chanson amazighe.
Quelles sont les étapes que vous avez franchies pour sortir votre premier album?
Sortir un premier album, ce n’est pas évident. En tant que débutant dans ce domaine, je devais m’autoproduire. J’ai fourni de grands efforts, mais j’étais comblé au moment de la sortie de l’album sur le marché. C’est un album qui comporte neuf chansons que j’ai écrites et composées. Cela m’a demandé un an de travail. Je tiens à remercier l’instrumentaliste Abdelkbir de Noujoum Souss qui a collaboré dans ce travail, ainsi que le personnel de la maison de production Assaca Music. Une fois l’œuvre terminée, l’album a reçu un bon accueil auprès du public, mais je ne compte pas m’arrêter à ce niveau. Même si le problème de piratage nous affecte au plus haut point, pour ne pas dire qu’il étouffe dans l’œuf les efforts de nombreux artistes.
Que peuvent apporter des chaînes télé ou stations radio amazighes à la chanson amazighe?
Cela ne pourra être qu’une bonne chose pour les artistes amazighs. Le public amazigh doit nous soutenir et encourager ce riche patrimoine. Mais à conditions que les artistes ne pervertissent pas la chanson amazighe qui doit rester la même.
Quels sont les raïs qui vous ont influencé?
Tous les Raïs, mais surtout Hassan Aglaou, Haj Mohamed Demsiri, sans oublier mon maître Mohamas Boismomin.
Après votre premier album, quels sont vos projets?
Actuellement je prépare un deuxième album qui sera complètement différent du premier. Ça sera un dialogue poétique avec une chanteuse amazighe. C’est un projet qui me tient à cœur et j’ai hâte de le réaliser. Hormis l’album, je compte me produire dans des soirées, être auprès du public.
Un dernier mot ?
Je demande au public amazigh d’aider les artistes amazighs et de mettre un terme au piratage qui va tuer notre art et notre culture. Aux producteurs, je demande de ne pas recourir aux supercheries et d’aider les vrais artistes qui ont besoin de leur apport pour se maintenir sur un marché où la concurrence bat son plein.
fait partie de cette nouvelle génération de chanteurs
amazighs qui
aspirent à se faire
un nom sur
la scène artistique. Natif d’Ighrem N’gdal Tamsna (Ouarzazate),
il a voulu
dès son jeune
âge et malgré
l’opposition
de ses parents, rejoindre ce milieu qui représente tant
de choses pour lui.
Libé : Pourriez-vous nous parler de vos débuts?
Brahim Aglaou : Dès mon jeune âge. Je ne devais pas avoir plus de dix ans quand j’avais écrit mes premières chansons. Mon père ne voulait pas que je suive cette voie mais que je me consacre à ma scolarité. En 2005, j’ai pu rejoindre le groupe de Noujoum Souss et c’est à partir de cette date que j’ai pu franchir un cap pour me rendre compte que je veux apporter ma petite et modeste contribution à la chanson amazighe.
Quelles sont les étapes que vous avez franchies pour sortir votre premier album?
Sortir un premier album, ce n’est pas évident. En tant que débutant dans ce domaine, je devais m’autoproduire. J’ai fourni de grands efforts, mais j’étais comblé au moment de la sortie de l’album sur le marché. C’est un album qui comporte neuf chansons que j’ai écrites et composées. Cela m’a demandé un an de travail. Je tiens à remercier l’instrumentaliste Abdelkbir de Noujoum Souss qui a collaboré dans ce travail, ainsi que le personnel de la maison de production Assaca Music. Une fois l’œuvre terminée, l’album a reçu un bon accueil auprès du public, mais je ne compte pas m’arrêter à ce niveau. Même si le problème de piratage nous affecte au plus haut point, pour ne pas dire qu’il étouffe dans l’œuf les efforts de nombreux artistes.
Que peuvent apporter des chaînes télé ou stations radio amazighes à la chanson amazighe?
Cela ne pourra être qu’une bonne chose pour les artistes amazighs. Le public amazigh doit nous soutenir et encourager ce riche patrimoine. Mais à conditions que les artistes ne pervertissent pas la chanson amazighe qui doit rester la même.
Quels sont les raïs qui vous ont influencé?
Tous les Raïs, mais surtout Hassan Aglaou, Haj Mohamed Demsiri, sans oublier mon maître Mohamas Boismomin.
Après votre premier album, quels sont vos projets?
Actuellement je prépare un deuxième album qui sera complètement différent du premier. Ça sera un dialogue poétique avec une chanteuse amazighe. C’est un projet qui me tient à cœur et j’ai hâte de le réaliser. Hormis l’album, je compte me produire dans des soirées, être auprès du public.
Un dernier mot ?
Je demande au public amazigh d’aider les artistes amazighs et de mettre un terme au piratage qui va tuer notre art et notre culture. Aux producteurs, je demande de ne pas recourir aux supercheries et d’aider les vrais artistes qui ont besoin de leur apport pour se maintenir sur un marché où la concurrence bat son plein.
Festival de théâtre de Hay Mohammadi
